Comme promis hier dans la première partie, voici la suite des mésaventures de notre professeur timide.
Et subitement: "Si vous voulez bien me suivre monsieur?..."
- Mais de cette torpeur brumeuse qui possède Jules, émerge un nouveau coup émotif: le speaker est une speakerine! Une femme! Devant laquelle Jules perd déjà toute contenance en temps normal... Et cette femme, durant toute l'émission, sera devant lui, passive et observant, de l'autre côté du micro.... Jules sera l'objet regardé. Qu'il soit admiré, peut-êtres pour sa voix, son texte, sa beauté( car il possède tout cela) ne lui vient même pas à l'esprit... Que faire?... cette peur et cette timidité empêchent toute action à ce moment précis.
Une bouffée impérieuse: l'escalier. Une panique en un éclair: partir! fuir! Comme cela lui est arrivé un jour, durant un dîner où sa raideur et sa maladresse de timide avaient projeté le homard sur la nappe...
Mais la peur de l'énorme ridicule le retient; la peur de l'échec définitif; car plus jamais alors il n'oserait envisager parler au micro... Comme plus jamais il n'a osé assister à un grand dîner...
Maintenant, Jules se sent marcher, se sent s'asseoir. Il n'est plus qu'un automate. Une Minute encore. De son texte connu à fond, plus rien ne subsiste, qu'un trou noir; sa peur et sa timidité ont tout emporté. Plus de retrait possible. Dans le haut-parleur du studio, la musique d'enchaînement va diminuer et se fondre... Et ce sera son tour. Pas moyen de bouger. Pas moyen de se lever pour rompre cette infernale tension. Et Jules, sous la table du micro, serre les mains à se rompre les os.
"Chers auditeurs, vous allez entendre maintenant..."
Jules à l'impression de se jeter à l'eau. Son "bonsoir chers auditeurs" claque comme un fouet. Et ce claquement est au fond un "mouvement brusque", déclenché pour libérer un peu sa tension... Ses premières paroles semblent se perdre tant elles sont hors de sa conscience...
Jules fixe son texte, obstinément, désespérément. Et sans savoir ce qu'il dit, dans cette conscience obscurcie par la "peur", il lit ce texte.
Et ici, joue à fond la réaction-type de timide: plus rien n'existe en dehors des circonstances intimidantes qui sont: le micro, les auditeurs, la speakerine. Une sorte de carcan s'est refermé sur son cerveau. Une terrible tentation le sollicite: bouger, Bouger les yeux. Se forcer à regarder. Faire un geste. Et Jules lève brusquement les yeux, sans bouger la tête. Une fraction de seconde... mais suffisante pour plonger dans le regard de la speakerine immobile qui le regarde en sourient.
Et ce sourire, Jules le considère immédiatement comme ironique!
Un nouveau carcan l'enserre, plus dense: la speakerine seule devient la circonstance intimidante! Encore deux pages à lire: mais voici que les mains de Jules trembles plus fort, que sa voix va devenir souffle, et casser. Et soudain, impulsivement, il saute les deux pages; sans aucun enchaînement, lit la dernière phrase du texte: et "Bonsoir, chers auditeur!"...
Le trac..., la peur, la timidité ont gagné. Alors une lente détente se fait en Jules, morne, vague, épuisé, inerte. c'est fini. Et il sait en sortant, abattu et honteux, que, plus jamais, il ne remettra les pieds au studio.
"La peur est inoffensive, mais si ont la laisse, elle nous tue". Jules n'est peut-être pas mort physiquement mais à cause de sa timidité et de ses peurs, il n'est plus que l'ombre de lui même.
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Rendez-vous demains pour la suite
Amicalement,
Xavier
Ne l'oubliez jamais, "la peur est inoffensive, mais si on la laisse elle nous tue"
RépondreSupprimerSalut xavier,
RépondreSupprimerEn fait Je pense que vous avez raison de dire que la peur est inoffensive. c'est vrai également qu'elle peut nous tuer si nous de faisons rien. mais la question reste toujours de savoir par ou commencer pour la vaincre.
salut Xavier,
RépondreSupprimerVous avez raison de dire que la peur est inoffensive. vous avez également raison pour le fait qu'elle peut nous tuer si on ne fait pas quelque chose. mais parfois nous avons tellement peur que nous ne pouvons pratiquement rien faire. je vais vois ce que vous recommander s'il peut m'aider à sortir de cette situation. car elle devient intenable.